Les récents événements nous ont tous précipité dans un quotidien que nous ne maîtrisons pas. Nous ne sommes pas familiers avec cette nouvelle façon de penser, de travailler, mais aussi de consommer. D'un point de vue professionnel comme personnel, nous avons dû diminuer voire couper nos investissements et réduire notre consommation ou la penser différemment.
Le quotidien est désormais ponctué de chiffres parfois alarmants, de prise de parole engagées et d'invitations à prendre ce temps hors du temps pour oser réfléchir de façon plus profonde. Le marché de la publicité n'est pas épargné ; il figure même parmi les plus touchés par le Covid-19. IPG Mediabrands a livré le 26 mars 2020 les résultats de la dernière étude Magna, qui alerte sur le ralentissement inédit que connaissent la publicité numérique mais aussi la radio et surtout l'affichage extérieur, tout en rappelant que la publicité TV était alors moins atteinte. En effet, la consommation des Français a augmenté ces dernières semaines et la durée d'écoute quotidienne a bondi de +44 minutes (par rapport à la même période en 2019) lors du mois de mars 2020 pour atteindre 4h29, mais, paradoxalement, la durée publicitaire a chuté, faute d'annonceurs.
C'est dans une telle situation que l'on regrette de ne pas pouvoir aider plus efficacement le personnel hospitalier ou ceux dans le besoin. Malheureusement, chez Realytics, nous ne pouvons rien faire de cela. Nous pouvons simplement vous assurer de notre soutien et de notre disponibilité pour surmonter ensemble cette épreuve.
Cela peut commencer par adapter notre façon de travailler. Le confinement a obligé une grande partie d'entre nous à opter pour le télétravail, voire même parfois à s'improviser 100% e-commerçant : devant la fermeture des commerces, pour certains, nul autre choix que de proposer exclusivement ses services en ligne et devenir ainsi par la force des choses pure-player.
Cela concerne aussi notre façon de consommer. Devant les restrictions auxquelles nous faisons face, les Français ne peuvent plus consommer comme avant. Certains secteurs d'activité émergent en ces temps de confinement : l'alimentation, évidemment, mais aussi le divertissement (livres, jeux en ligne, abonnements en ligne en tous genres) et les produits de santé et d'hygiène. A l'inverse, des biens et services moins "essentiels" voient leur demande réduire : la mode, mais aussi les voyages (pour la période printemps/été), ou encore l'alcool et l'équipement de la maison. D'autres dépenses sont quant à elles reportées, comme le matériel de bricolage ou encore les petits appareils high tech (source : Kantar).
Les secteurs les plus à même de continuer leur activité de communication comme avant, voire de l'amplifier, seront alors ceux de la grande distribution, que ce soit pour des produits alimentaires ou de services. Ils peuvent en effet toujours se permettre, dans des conditions protégeant leurs employés, de livrer les consommateurs ou de leur proposer un service de drive, mais également de fournir leurs services de façon numérique.
A l'inverse, certaines entreprises ne peuvent pas continuer à maintenir leur activité. Le tourisme, la restauration/l'hôtellerie, le transport, l'événementiel... Ce sont des pans entiers de l'économie française qui sont tragiquement à l'arrêt. Des entreprises ont ainsi pris le contre-pied et maintiennent une communication pour partager les initiatives mises en place pour participer à l'effort collectif en ces temps difficiles : certaines produisent du matériel utile au personnel médical, d'autres mettent leurs services au profit des employés en première ligne... La solidarité prime. Communiquer en ces moments difficiles peu paraître opportuniste et peu altruiste, mais cela peut s'avérer nécessaire, du moment que la prise de parole soit authentique.
15% des annonceurs que nous suivons ont vu leur trafic augmenter après l'annonce du confinement, de +38% en moyenne. Nous pouvons scinder ces annonceurs en 2 types :
Il recouvre les annonceurs qui assurent la fourniture et la livraison physique ou numérique à domicile de biens ou de services, qui permettent de répondre aux besoins physiologiques, comme l'alimentation, l'hygiène et la restauration à domicile ou les équipements de la maison, mais aussi aux besoins "secondaires" d'ordinaire, mais quasi-primaires aujourd'hui : les activités manuelles et intellectuelles ou encore les activités sportives en ligne.
Nous avons analysé les variations de trafic (web et app) entre les 2 semaines qui ont précédé l'annonce du confinement (2 premières semaines de mars) et les 2 semaines qui l'ont suivie (2 dernières semaines de mars). Ces annonceurs ont vu leur trafic progresser de 41% entre les 2 périodes.
Il recouvre les annonceurs qui rendent possible ou tangible le lien social (des oeuvres caritatives par exemple, ou associations humanitaires), ou permettent tout simplement de créer du lien (des entreprises de services de livraison ou des sites de rencontres), maintenant ainsi une certaine proximité là où l'état d'urgence exige la distanciation sociale.
Ces annonceurs ont vu leur trafic progresser de 30% entre les 2 périodes pré-citées.
C'est pourquoi il semble important d'appréhender son quotidien différemment et d'aménager ses services au regard de la situation. Toute l'équipe Realytics se tient prête à vous accompagner dans cette transformation. Nous pouvons vous apporter notre expertise drive to web pour vous aider à planifier, analyser et optimiser vos prises de parole en télévision.
Car nous sommes confinés, mais pas isolés !