TV segmentée, Etudes de cas, CTV

Culture (Chefs de) pub

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« Une petite page de réclames, parce qu’il faut bien vivre » disait le poète. Il est vrai que la Télévision ne fera pas l’économie de la publicité et ce, quelque soit le type de télévision que nous choisissons. Les géants du streaming comme Netflix ou Disney + l’ont bien compris, en lançant récemment des offres d’AVOD. Non pas que la publicité soit indispensable, elle est néanmoins essentielle autant pour bénéficier de contenus de qualité, mais aussi pour profiter d’un accès « presque gratuit » à nos sources de divertissements audiovisuelles.  

Oui mais voilà. Les usages évoluent. A un usage très passif de la télévision linéaire classique, nous, téléspectateurs, adhérons de plus en plus à l’idée que nous sommes maîtres du temps et de nos programmes. Aujourd’hui, la télévision, se consomme sur le pouce, dans le métro, chez nous, en live, en différé, en replay. A la demande, finalement. Mais quid de la publicité ? Et si nous devenions également acteurs des messages publicitaires qui nous sont adressés ?  

C’est désormais possible ! L'avènement de la TV segmentée laisse entrevoir un équilibre entre des gains pour les annonceurs et un sentiment de contrôle pour les téléspectateurs de plus en plus éclairés à propos de l’expérience utilisateur en télévision en ce sens que nous sommes aujourd’hui tous nos propres directeurs des programmes et désormais, chefs de nos publicités.  

TV segmentée et consentement  

Isabelle Vignon du SNPTV appuie cette idée : « la question du consentement a été très bien gérée en France. Il est donné pour un temps X de façon très clair, ce qui amène des taux de consentement très bons ». 

Oui, on ne badine pas avec ça ! Le consentement est demandé de manière claire et transparente. C'est comme signer un contrat, mais sans les avocats et les clauses juridiques incompréhensibles en petits caractères. 

Le consentement en matière de publicité, c'est un peu comme être assis à la table des négociations dans "Le Parrain". Les annonceurs demandent poliment aux utilisateurs de box TV, s’ils souhaitent recevoir des publicités personnalisées. Mais téléspectateurs peuvent répondre avec style : "I'm gonna make you an offer you can't refuse". Oui car c’est bien le prospect qui a le rôle du parrain, avec le pouvoir de dire oui ou non à ces publicités taillées sur mesure.  

Aussi le taux de consentement est un indicateur de poids. Il traduit la confiance dans cette technologie et confère à la TV segmentée un niveau d’audience conséquent stable dans le temps.

TV segmentée et respect du RGPD 

Pour garantir au mieux le respect de la vie privée, ce consentement n’est pas donné ad vitam aeternam, mais nécessite d’être renouvelé. Le RGPD impose que les foyers adressables en TV segmentée soient « opt-inés », c’est-à-dire que le destinataire de la publicité segmentée ait consenti à recevoir des publicités personnalisées. 

« Les opérateurs demandent et récupèrent le consentement des clients » dans le respect strict du Règlement Général sur la Protection des Données, le RGPD, qui s’applique à l'ensemble des organismes publics ou privés qui traitent de la donnée personnelle.  

En France, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) travaille de concert avec l’AF2M et le SNPTV pour trouver les solutions pour l’application du RGPD. Sans exploitation des data, pas d’expérience TV personnalisée au travers de la TV segmentée. Dans le cadre de la TV segmentée, des données personnelles sont susceptibles d'être collectées et traitées par des tiers, aussi le consentement de chaque foyer est demandé directement au niveau de la box. 

Pour aller plus loin télécharger la seconde édition du livre blanc sur la TV segmentée. 

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Choisir sa pub change tout ! 

Mots clés : TV segmentée, Etudes de cas, CTV